Le réchauffement climatique mène à une fonte de masse « irréversible » de la glace en Antarctique et l’élimination du dioxyde de carbone qui se trouve dans l’atmosphère est la seule solution pour ralentir le processus, d’après ce qu’a déclaré un scientifique climatique australien mercredi.

L’activité humaine récente a intensifié l’effet du réchauffement climatique, ce qui pourrait résulter sur une fonte en masse de l’Antarctique, d’après les explications de Zoe Thomas, une chercheuse à l’Université de Nouvelle Galles du Sud qui faisait partie d’une équipe internationale de scientifiques qui a récemment publié un article sur la fonte de la glace en Antarctique.

L’étude montrait qu’avec des températures plus élevées, le monde pourrait perdre une grande partie de la Calotte Glaciaire de l’Ouest Antarctique, qui repose sur le fonds marin et est bordé de glace flottante.

« Ce que nous voyons dans la Calotte Glaciaire Ouest Antarctique, c’est que ce début de la fonte, une fois que nous atteindrons un certain seuil, continuera malgré nos efforts pour la stopper » a déclaré la chercheuse.

L’équipe espère continuer ses recherches pour déterminer à quelle vitesse la calotte glaciaire répond à l’augmentation des températures, ce qui aiderait à fournir un aperçu plus concret de l’avenir.

La température la plus chaude jamais enregistrée en Antarctique de 18,3°C a été enregistrée à la base de recherche de la région le 6 février. Si des températures plus élevées se maintiennent, elles pourraient entraîner une forte augmentation du niveau des mers.

« Cela entraînera progressivement les gens à se déplacer » a déclaré Zoe Thomas. « Nous savons que cela a déjà lieu dans les petits Etats insulaires et cela continuera à se produire progressivement alors que de plus en plus de maisons seront inondées à marée haute, puis à marée moyenne et à marée basse« .

Zoe Thomas a déclaré que la seule chose qui permettrait de réduire la fonte de la glace est si les économies mondiales commencent à se dé-carboniser.

« Une fois que nous nous engagerons à un avenir sans carbone, alors nous pourrons commencer à penser aux options potentielles pour essayer d’enlever le dioxyde de carbone de l’atmopshère » a-t-elle ajouté.

Beaucoup d’économies avancées ont promis de réduire les émissions de dioxyde de carbone à zéro net d’ici 2050 bien que l’Australie traîne des pieds sur le sujet, malgré avoir souffert récemment d’incendies historiques et catastrophiques.