Jeff Bezos, fondateur d’Amazon et propriétaire du Washington Post, a annoncé lundi qu’il donnait 10 milliards de dollars pour sauver l’environnement – à peine un mois après qu’il ait été révélé qu’Amazon avait menacé de licencier ses salariés qui voulaient divulguer des informations sur le rôle joué par la multinationale dans la crise climatique.

La nouvelle Fondation, Bezos Earth Fund, commencera à distribuer ses fonds dès cet été, d’après ce qu’a déclaré le multimilliardaire sur son compte Instagram.

« Je veux travailler avec d’autres à la fois pour amplifier les façons connues et pour explorer de nouvelles manières de lutter contre l’impact dévastateur du changement climatique sur cette planète que nous partageons tous » a déclaré Jeff Bezos.

« Cette initiative mondiale financera des scientifiques, des militants, des ONG – tout effort offrant une vraie possibilité d’aider à préserver et protéger le monde naturel. Nous pouvons sauver la Terre. Cela va nécessiter un effort collectif des grandes entreprises, des petites entreprises, des États, des organisations mondiales et des individus » continue-t-il.

L’annonce semble contredire certaines actions de la multinationale Amazon, dont certains salariés critiquent ouvertement la politique en matière de crise climatique. En Janvier, le journal The Guardian révélait que plusieurs salariés d’Amazon qui avaient appelé à des actions climatiques plus ambitieuses, ont été menacés de licenciement s’ils ne gardaient pas le silence.

Jeff Bezos, l’homme le plus riche au monde, s’est régulièrement offusqué de la politique menée par Donald Trump, qui est ouvertement climato-sceptique, notamment après le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat.

« Aujourd’hui, toute personne qui ne reconnaît pas que le changement climatique est réel – que nous les hommes nous affectons la planète d’une manière significative et dangereuse » a déclaré Jeff Bezos le mois dernier.