Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a confirmé lundi le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat et a souligné que le pays avait réduit ses émissions ces dernières années, tout en faisant augmenter sa production d’énergie.
« Les États-Unis sont fiers de leur bilan en tant que leader mondial de la réduction de toutes les émissions, tout en consolidant la résilience, en faisant croître notre économie et en garantissant l’accès à l’énergie de nos citoyens » a-t-il déclaré.
L’Union Européenne a exprimé de son côté sa déception.
« Le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris signifie que le reste d’entre nous devons augmenter notre coopération » a déclaré Krista Mikkonen, ministre de l’environnement de la Finlande, qui préside actuellement le Conseil Européen.
« Nous continuerons notre travail avec les États, les villes et la société civile américaine pour soutenir leur action climatique » a-t-elle ajouté.
Un membre du bureau présidentiel français accompagnant le président Macron lors de sa visite en Chine a déclaré : « Nous regrettons cela et cela rend le partenariat franco-chinois sur le climat et la biodiversité encore plus important« .
Emmanuel Macron et le président chinois Xi Jinping signeront un pacte mercredi qui inclue un paragraphe sur « l’irréversibilité de l’Accord de Paris » a déclaré le responsable.
Une lettre du Département d’État au Secrétaire Général de l’ONU Antonio Guterres a lancé le processus de retrait des États-Unis qui prendra effet dans un an, un jour après les élections présidentielles américaines de 2020.
Tous les candidats présidentiels démocrates ont promis de ré-engager les États-Unis dans l’Accord de Paris s’ils gagnent. Mais le retrait laissera une marque de longue durée, d’après Andrew Light, membre de l’Institut Mondial des Ressources et ancien conseiller climatique sous la présidence de Barack Obama.
« Bien que cela serve les intérêts politiques de l’administration Trump, cela nous fera perdre beaucoup de traction et d’influence dans le monde » a-t-il déclaré.
L’administration Obama avait ratifié l’Accord de 2015, en promettant une réduction de 26 à 28% des émissions américaines de gaz à effet de serre d’ici 2025 par rapport au niveau de 2005.
Donald Trump avait fait campagne en annonçant qu’il ferait retirer son pays de l’Accord, arguant qu’il nuisait à l’économie américaine. selon les règles de l’ONU, il devait attendre le 4 novembre 2019 pour signer les documents lançant le processus de retrait.
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