Le Ministère de la transition écologique et solidaire a publié jeudi un panorama de l’état environnemental de la France, intitulé « L’environnement en France » et comprenant 200 pages recensant différents indicateurs.
Publié tous les quatre ans par le ministère depuis 1994, ce rapport traduit la volonté du gouvernement de « rendre accessible et disponible l’information environnementale » a indiqué Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique.
Quelques éléments positifs sont mis en avant par le rapport, et notamment le fait que les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 18% entre 1990 et 2017. Cependant, ces émissions sont à nouveau en augmentation depuis 2017 et notamment dans le secteur des transports.
Par ailleurs, « depuis le début des années 2000, les rejets de la plupart des polluants dans l’air extérieur diminuent« . Le rapport cite tout particulièrement les émissions d’oxydes d’azote qui enregistrent une diminution de « 49 % sur la période 2000-2017« . Ce résultat positif est cependant lui-aussi en demi-teinte, dans la mesure où le rapport souligne que « chaque année, plusieurs agglomérations font face à des dépassements des seuils réglementaires de protection de la santé humaine ou sont exposées à des épisodes de pollution d’ampleur nationale aux oxydes d’azote, aux particules fines ou à l’ozone ».
Si ces quelques bonnes nouvelles sont mises en avant par le rapport ministériel, reste que de nombreux indicateurs de l’état de l’environnement se détériorent voire sont carrément dans le rouge. En premier chef, l’artificialisation des sols enregistre un rythme élevé. « Chaque année, on peut considérer qu’on perd 0,1 % du territoire en France ou l’équivalent d’un département tous les dix ans« , indique Christelle Larrieu, du service de la donnée et des études statistiques (Sdes) du ministère de la Transition écologique et solidaire. Conséquence directe : la perte de la biodiversité, particulièrement importante en France, avec 18% des espèces évaluées sur le territoire éteintes ou menacées d’extinction.
Enfin, ce sont les modes de consommation des Français qui sont pointés du doigt par le rapport. « Nous n’avons pas conscience du poids réel de nos consommations« , déplore Valéry Morard du Sdes. « C’est-à-dire de l’ensemble des ressources naturelles qui sont mobilisées pour la production des biens d’équipements que nous achetons« . « En moyenne, chaque Français mobilise près de 13 tonnes de matières par an pour ses besoins en biens et services. Soit 873 millions de tonnes par an si on totalise les empreintes des 66 millions de Français« .
C’est alors l’un des messages clés de ce rapport : l’impact écologique de la France ne peut être examiné dans le seul cadre de nos limites territoriales. Le document est consultable sur un site Internet dédié. « C’est une nouveauté de cette septième évaluation, précise Elisabeth Borne. Le rapport s’accompagne d’une plateforme web où l’ensemble de ces données sur l’état de l’environnement en France sera regroupé et actualisé et enrichi régulièrement« .
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