Le Président Donald Trump a dévoilé mercredi ses plans visant à retirer les États-Unis de l’accord climatique de Paris, moins de deux semaines avant que son administration puisse officiellement lancer le processus de retrait.
Lors d’une conférence sur l’énergie à Pittsburgh, Donald Trump s’est vanté de l’augmentation de la production de gaz naturel et de pétrole brut aux États-Unis, de ses efforts pour abaisser la réglementation des industries énergétiques et de l’intention de son gouvernement de sortir les États-Unis de l’accord international sur le climat de 2015.
« L’accord de Paris aurait fait fermer les producteurs américains, avec des restrictions réglementaires excessives comme vous ne pouvez pas imaginer, tout en autorisant les producteurs étrangers à polluer en toute impunité » a déclaré Donald Trump.
« Ce que nous ne ferons pas, c’est punit le peuple américain tout en enrichissant les pollueurs étrangers » a-t-il déclaré, en ajoutant « Je suis fier de le dire, cela s’appelle L’Amérique en premier« .
Les opposants à ce projet de retrait de l‘accord de Paris affirment que cela nuira au leadership mondial des États-Unis dans la transition vers une économie plus propre avec des technologies permettant de développer l’énergie éolienne et solaire, les batteries avancées et les économies d’énergie.
« Au lieu de prévoir la croissance, cette action affaiblit l’Amérique sur la scène mondiale et cède le leadership sur le changement climatique et d’autres défis de notre temps à des pays comme la Russie et la Chine » a déclaré Neera Tanden, président et directeur exécutif du Centre pour le Progrès Américain, un groupe de réflexion libéral.
Donald Trump se vante souvent du fait qu’il a déjà retiré le pays du traité. Mais le premier jour où il pourra officiellement lancer ce processus n’est pas encore là. D’après les termes de l’accord, Donald Trump peut soumettre une lettre le 4 novembre aux Nations Unies pour lancer le processus officiel.
Le retrait prend un an, ce qui signifie que les États-Unis quitteront le traité un jour après les élections présidentielles le 3 novembre 2020.
Bien que Donald Trump ait initialement déclaré qu’il chercherait peut-être à renégocier les termes de l’accord de Paris pour le rendre plus favorable aux États-Unis, l’envoi de cette lettre fermera la porte à cette possibilité. Donald Trump affirme que l’accord était coûteux pour les États-Unis, le deuxième plus grand émetteur de gaz à effet de serre après la Chine.
Sous l’administration Obama, les États-Unis avaient promis dans le cadre de l’accord de Paris de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 28% d’ici 2025 par rapport au niveau de 2005.
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