Le réchauffement des océans et la fonte des glaces ont des conséquences très graves pour la nature et l’humanité, d’après le Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’Évolution du Climat (GIEC).
Dans un nouveau rapport majeur sur la façon dont le changement climatique affecte les océans et les régions glaciaires de la Terre, le GIEC a indiqué que si les émissions de gaz à effet de serre continuaient à augmenter fortement, le niveau des mers pouvait augmenter de plus d’un mètre d’ici la fin du siècle.
Le rapport appelle à des actions urgentes, ambitieuses et coordonnées pour faire face aux changements sans précédent et durables qui se sont produits.
Plus de 1,4 milliards de personnes vivent dans des régions côtières de basse altitude, des régions montagneuses en altitude, de petits États insulaires ou en Arctique.
Cependant, le président du GIEC, Hoesung Lee, a déclaré que chaque personne sur la planète est influencée, directement et indirectement, par ce qui se passe dans ces régions en termes de climat, de nourriture, d’eau, d’énergie, de commerce, de transports, de tourisme, de santé, de bien-être, de culture et d’identité.
Sur ce front, le rapport d’aujourd’hui du GIEC tire la sonnette d’alarme.
L’océan absorbe 90% du réchauffement climatique avec des conséquences profondes, d’après le rapport.
Le retrait de la glace a triplé en Antarctique, il a doublé au Groenland et la vitesse à laquelle l’augmentation du niveau de la mer a doublé. Et tout cela en seulement dix ans.
Si ce ryhme effréné se poursuit, le GIEC affirme que l’élévation du niveau de la mer pourrait dépasser un mètre dans le monde d’ici la fin du siècle.
Le rapport indique que les événements extrêmes du niveau de la mer qui se sont produits une fois tous les cent ans se produiront une fois par an, tels que les marées hautes et les tempêtes intenses.
Des canicules marines pourraient se produire 50 fois plus souvent, et les populations qui dépendent des ressources marines pourraient être confrontées à des problèmes de santé nutritionnelles et de sécurité alimentaire.
Les océans sont devenus plus acides, contiennent moins d’oxygène et le rapport affirme que les courants chauds de l’océan Atlantique, si essentiels pour le climat doux de l’Irlande, se sont affaiblis.
Le rapport indique également que 70% du permafrost pourrait disparaître si les émissions continuent à augmenter, le rejet de grandes quantités de dioxyde de carbone et de méthane dans l’atmosphère aggraverait considérablement le changement climatique.
Hoesung Lee a déclaré : « Si nous réduisons fortement les émissions, les conséquences pour les populations et leurs moyens de subsistance seront toujours difficiles, mais potentiellement plus gérables pour les plus vulnérables.«
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