La production de vin en France, deuxième plus grand producteur au monde de vin, pourrait chuter de 13% cette année après le sévère épisode de canicule du mois de juin ainsi que les intempéries qui ont suivi (grêle, gel du printemps), d’après ce qu’a déclaré le Ministère de l’agriculture vendredi.

Dans sa première estimation pour 2019, le ministère prévoit une production viticole variant entre 42,8 millions et 46,4 millions d’hectolitres, soit une baisse de 6 à 13% respectivement par rapport aux 49,4 millions de 2018.

Les premières prévisions publiées par le ministère annonce également une baisse de 2 à 5% de la production viticole par rapport à la production moyenne sur les cinq dernières années.

« Dans de nombreux vignobles, la floraison a eu lieu dans des conditions météorologiques défavorables (pluie et froid) » indique le ministère. « La chaleur et la grêle ont aussi contribué au déclin du potentiel de production« .

Les régions de l’ouest du pays, y compris la région bordelaise, ont été particulièrement affectées par les mauvaises conditions de floraison pendant le printemps, tandis que certaines régions du sud du pays ont vu les raisons littéralement griller sur pied fin juin lors de la canicule.

La France a enregistré des records de chaleur (avec 46°C) à la fin du mois de juin et cet épisode a particulièrement affecté les vignobles.

La sécheresse du dernier mois a également aggravé les conditions dans une grande partie du pays, et le ministère de l’agriculture a précisé que le taux d’humidité dans les sols dans la plupart des régions viticoles était inférieur à la normale.

Comme la grêle, le gel a aussi causé des dommages localisés cette année, y compris dans les régions de Bordeaux et Bourgogne.