Des dizaines de milliers d’étudiants et de lycéens dans le monde entier ont séché les cours vendredi pour participer à une grève scolaire mondiale pour protester contre l’inaction des gouvernements pour lutter contre le changement climatique.

« Le changement climatique est pire que Voldemort » pouvait-on lire sur un panneau brandi par un étudiant à Wellington, faisant référence au sorcier démoniaque de la série Harry Potter.

En Europe, les étudiants ont rempli les rues et les parcs de Paris, Madrid, Rome, Bruxelles et d’autres villes dans le cadre de la manifestation « Vendredis pour l’Avenir« .

Des manifestations ont aussi eu lieu aux Etats-Unis. A Washington, près de 1500 étudiants se sont rassemblés devant le Capitole en chantant « Une action climatique, aujourd’hui ! » et en brandissant des pancartes au slogan « Notre planète, notre avenir« .

Ce mouvement étudiant mondial a commencé en août 2018 lorsque la militante climatique suédoise de 16 ans, Greta Thunberg, a commencé à manifester devant son Parlement les jours d’école. Elle a depuis été nommée pour le Prix Nobel de la Paix.

Vendredi elle a parlé lors de la manifestation de Stockholm. « Nous sommes nés dans ce monde, nous allons devoir vivre avec cette crise toute notre vie. Nos enfants et nos petits-enfants aussi » a déclaré Greta Thunberg. « Nous n’accepterons pas cela. Nous faisons grève car nous voulons un avenir et nous allons poursuivre le mouvement« .

En France ils étaient 168 000 dans près de 200 villes à manifester avec pour slogan « Et un, et deux, et trois degrés, c’est un crime contre l’humanité« .

Le Secrétaire des Nations Unies Antonio Guterres a exprimé son soutien au mouvement vendredi soir : « Les jeunes gens peuvent changer le monde, et ils le font » a-t-il déclaré. « Vous comprenez que nous sommes dans une course contre la montre pour nos vies, votre engagement et votre activisme me rend certain que nous gagnerons la partie« .

Les scientifiques affirment que les énergies fossiles que nous utilisons rejettent des émissions de gaz à effet de serre qui piègent la chaleur et font augmenter les températures mondiales, apportant plus d’inondations, de sécheresses, de canicules et une augmentation du niveau des mers.