La fuite d’hydrocarbure qui s’était déclarée dimanche soir dans les Yvelines sur un pipeline opéré par Total a été maîtrisée « en fin de nuit, début de matinée » d’après un communiqué officiel de la préfecture du département.

Ce sont quatre à sept hectares de champs agricoles et de cours d’eau qui ont été touchés par cette pollution.

« Dimanche soir, vers 22 h 35, une alarme de baisse de pression sur le pipeline d’Île-de-France (PLIF) s’est déclenchée sur le tronçon reliant le dépôt de Gargenville (Yvelines) à la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne) », avait déclaré le groupe Total dans un communiqué lundi.

Les communes affectées par la fuite sont Autouillet (champs agricoles), Vicq, et Boissy-sans-Avoir (cours d’eau).

Total a déployé un dispositif de pompage ainsi que des travaux de terrassement pour juguler le problème. Le département des Yvelines indique que Total a activé son Plan de Surveillance et d’Intervention et sa cellule de crise afin de déterminer les origines de l’incident.

« La police de l’eau de la direction départementale des territoires (DDT) va faire des prélèvements pour voir s’il y a de la pollution au-delà des zones touchées » indique la préfecture.

« Il y a des moyens de pompage sur place. Mais plus aucun produit ne circule, le pipeline n’est plus sous pression et plus grand-chose ne s’en échappe », a déclaré le directeur de cabinet du préfet des Yvelines, Thierry Laurent.

« Les dégâts sont importants mais localisés. C’est Total qui va se charger de l’ensemble des opérations. C’est sa responsabilité, sous le contrôle des services de l’État et de la DRIEE » a-t-il ajouté.

Le pipeline concerné par la fuite rejoint le port du Havre depuis la raffinerie de Grandpuits et sert principalement à acheminer du pétrole brut.

François de Rugy, ministre de la Transition écologique, doit se rendre sur place aujourd’hui.

La préfecture a interdit d’accéder aux champs pollués, tout comme le captage de l’eau dans le secteur.