Les preuves prouvant que le réchauffement climatique est l’œuvre de l’homme ont atteint « un standard d’or » de certitude, selon l’expression anglaise, ajoutant aux pressions déjà existantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre pour limiter l’augmentation des températures, d’après ce qu’ont indiqué des scientifiques lundi.
« L’humanité ne peut pas se permettre d’ignorer des signes aussi clairs » ont écrit les scientifiques américains dans le journal Nature Climate Change à propos des mesures satellites montrant l’augmentation des températures mondiales sur plus de quarante ans.
Les scientifiques ont indiqué qu’il était de plus en plus certain que les activités humaines étaient à l’origine du réchauffement des températures à la surface de la Terre. Cette certitude a même atteint un niveau « de standard d’or », une jauge statistique signifiant qu’il y a seulement une chance sur un million pour qu’un signal apparaisse s’il n’y a pas de réchauffement.
Benjamin Santer, principal auteur de l’étude publiée lundi par le Laboratoire National de Lawrence Livermore en Californie, a déclaré qu’il espérait que ces résultats permettraient de convaincre les « climato-sceptiques », ceux qui doutent de la responsabilité humaine dans le phénomène de réchauffement climatique.
« Ceux qui disent que les scientifiques ne savent pas la cause du changement climatique ont tort » a-t-il déclaré. « Nous la connaissons ».
Le courant principal de scientifiques affirme que la combustion des énergies fossiles est à l’origine de davantage d’inondations, de sécheresses, de canicules et une augmentation du niveau de mer.
Le président américain Donald Trump a souvent mis en doute la véracité du réchauffement climatique et prévoit de retirer son pays de l’accord climatique mondial de Paris qui vise à mettre fin à l’ère des énergies fossiles d’ici la fin du siècle en promouvant les énergies plus propres telles que l’énergie éolienne et l’énergie solaire.
Soixante-deux pour cent des américains sondés en 2018 ont déclaré croire que le changement climatique était causé par les activités humaines, contre 47% en 2013.