L’impact de nos modes de vie et de consommation sur les forêts est invisible… mais bien réel ! D’après les chiffres publiés par Envol-vert.org/ jeudi, suite à la publication d’un rapport du WWF sur le sujet cette semaine, il faut 350 m² de forêt pour répondre aux besoins annuels de consommation d’un Français. Ainsi, le cuir, le papier, l’huile de palme, le bois, le soja, le boeuf, le cuir, le cacao, le caoutchouc… sont autant de denrées qui nécessitent de couper des arbres pour être produites et participent donc à la déforestation dans le monde.
D’après le rapport du WWF, « l’empreinte de la France liée aux importations des sept matières premières agricoles et forestières identifiées est de 14,8 millions d’hectares, soit plus d’un quart de la superficie de la France métropolitaine et la moitié de la surface agricole française. On en dénombre environ 5,1 millions d’hectares (soit près de deux fois la superficie de la Bretagne) dans des pays présentant un risque élevé de déforestation« . L’ONG appelle à une prise de conscience nationale et à de meilleurs modes de consommation pour lutter contre la déforestation.
« A l’échelle de la population française cela revient à 2,4 millions d’hectares de forêts détruits pour satisfaire notre consommation actuelle, soit un territoire grand comme la Bretagne », note Envol Vert, association de protection de la forêt. Selon les calculs de l’association, qui sont basés sur la consommation moyenne des principaux produits issus des « matières premières à risque de déforestation », l' »empreinte forêt » des Français est d’abord due aux importations de soja. Suivent dans l’ordre d’impact décroissant, le cuir, l’huile de palme, le papier, le café, l’hévéa, le cacao, et le bois.