Quinze métropoles françaises se sont engagées à mettre en place des ZFE (zones à faibles émissions) dans leur territoire d’ici 2020, ces zones dans lesquelles sont interdits de circulation les véhicules trop polluants (le niveau de pollution étant basé sur le système des vignettes Crit’Air). Des zones semblables sont déjà en vigueur à Paris, Grenoble et Strasbourg. Lyon, Marseille, Nice, Aix-en-Provence, Reims, Rouen, Clermont-Ferrand, Montpellier, Toulouse, Saint-Etienne, Toulon et Fort-de-France (Martinique) viendront ainsi rejoindre la liste.
Mis en place pour lutter contre la pollution atmosphérique, particulièrement présente en été ou pendant les pics de froid, les ZFE sont instaurées de manière libre par les collectivités territoriales, qui peuvent décider du périmètre géographique et du type de véhicule concerné par l’interdiction, ainsi que d’autres détails pratiques comme les plages horaires d’application de la zone ou la définition de dérogations. Cependant, les collectivités mettant en place ce système (qui a pour objectif de bannir les véhicules polluants des centres villes) doivent favoriser l’utilisation des transports collectifs, mais aussi des véhicules moins polluants et des modes alternatifs de transport.
Les collectivités territoriales qui instaurent un ZFE sont libres de décider du périmètre géographique et des catégories de véhicules concernés par l’interdiction, ainsi que des modalités horaires. Elles peuvent également faire évoluer ces règles dans le temps et octroyer des dérogations.
Dans le cadre de l’élargissement de ces zones à 15 métropoles, l’instauration de la verbalisation par vidéosurveillance a été annoncée, comme un moyen de verbalisation efficace et nécessitant peu de moyens humains sur le terrain.
« La loi d’orientation des mobilités portera l’ambition de voir ces zones se déployer dans d’autres villes françaises, notamment celles dont les seuils de concentration de polluants atmosphériques sont régulièrement dépassés » indique le ministère de l’écologie.