Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) de la totalité de la chaîne de valeur d’IKEA ont diminué pour la première fois l’année dernière, d’après ce qu’a déclaré le propriétaire de la marque Inter IKEA jeudi, en citant notamment l’augmentation de l’utilisation des énergies renouvelables par le groupe.
Depuis la production de produits et de matières premières jusqu’à l’usage et la destruction par les acheteurs, les émissions d’IKEA ont diminué de 4,3% entre août 2018 et août 2019 pour atteindre 24,9 millions de tonnes d’équivalent CO2.
« Cette évolution a été conduire par une forte augmentation de la part des énergies renouvelables dans la production de produits IKEA ainsi que des augmentations significatives de l’efficience énergétique pour les appareils électroménagers et l’éclairage » a-t-il indiqué dans un communiqué.
Les ventes au détail de la plus grande marque de meubles au monde ont augmenté de 6,5% pour atteindre 41 milliards d’euros.
IKEA vise à ce que sa chaîne de valeur soit positive en termes de climat – c’est-à-dire qu’elle réduise davantage les émissions de gaz à effet de serre qu’elle n’en émette – d’ici 2030.
Cela doit se traduire par une réduction d’au moins 15% pour atteindre 21 millions de tonnes d’équivalent CO2, d’après ce qui est indiqué dans son rapport annuel de durabilité.
IKEA produit près de 10% de sa gamme en interne, principalement des produits en bois, et s’approvisionne chez des fournisseurs pour le reste.
Pour accélérer les choses, en novembre, le groupe a affecté 100 millions d’euros pour encourager ses fournisseurs directs à passer aux énergies renouvelables, et 100 millions supplémentaires pour des projets visant à enlever le carbone de l’atmosphère par la reforestation ou la protection des forêts.
De plus en plus de grandes entreprises cherchent désormais à réduire leurs émissions de dioxyde de carbone.