Le lien entre malbouffe et cancer confirmé par une nouvelle étude

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Une nouvelle étude publiée par le journal PLOS Medicine confirme le lien entre la nourriture de mauvaise qualité que l’on désigne souvent par la « malbouffe » et le risque de développer un cancer. Des chercheurs ont en effet utilisé un nouveau système d’étiquetage nutritionnel pour confirmer le lien entre un régime faible en qualité nutritionnelle et le risque accru d’un certain nombre de types de cancers différents. Ce système, le Nutri-Score, mis en place par la France en 2017 et la Belgique en 2018, permet d’évaluer, en utilisant une double échelle de couleurs et de lettres, les qualités nutritionnelles d’un produit alimentaire, facilitant ainsi la comparaison entre produits et permettant d’identifier facilement le plus équilibré.

D’après l’étude, les personnes mangeant régulièrement des aliments mal classés sur l’échelle du Nutri-Score, ont un risque de développer un cancer 7% plus élevé que les personnes mangeant sainement. Pour les fins de leur étude, les chercheurs ont étudié le régime de 471 495 adultes de 10 pays européens en utilisant l’étiquetage Nutri-Score. Ils ont relevé que les personnes ayant une qualité nutritionnelle alimentaire plus faible dans leur régime avaient un risque accru de cancer et notamment de cancer colorectal, des voies respiratoires et de l’estomac. Par ailleurs, les hommes présentaient un risque plus élevé de développer un cancer des poumons tandis que les femmes avaient plus de chance de développer un cancer du foie ou du sein (postménopause).

Cependant, du fait que les personnes mangeant de la malbouffe sont en surpoids ou font peu de sport, et que ces deux éléments sont aussi liés au cancer, est-ce qu’on peut penser que les résultats de l’étude ne sont pas liés au simple régime alimentaire mais sont aussi le résultat d’autres facteurs ?

« Ces analyses ont été ajustées pour d’autres caractéristiques individuelles […] telles que le niveau d’éducation, le fait de fumer, de boire, ou l’histoire familiale de cancer » affirment les chercheurs Mathilde Touvier et Mélanie Deschasaux, qui ont coordonné l’étude. Les résultats ajustés ont permis aux chercheurs de conclure « qu’une qualité nutritionnelle plus faible de la nourriture consommée était associée à un risque accru de développer un cancer« .

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