Demain, le 1er août, les hommes auront officiellement épuisé toutes les ressources naturellement renouvelables de la planète pour l’année – un triste record qui est battu chaque année. En effet, le « jour du dépassement » – le moment où nous entrons en période de dette écologique en termes de quantité de dioxyde de carbone que nous émettons, et de cultures que nous utilisons, intervient de plus en plus tôt chaque année, selon l’ONG Global Footprint Network,
Ce « jour du dépassement » a été « inventé » dans les années 1970 et montre à quel point les êtres humains utilisent à l’excès les ressources de la planète en définissant le moment de l’année où l’humanité épuise les ressources que la Terre peut naturellement renouveler en une année. Cette année, les ressources naturelles ont été détruites 1,7 fois plus vite que la vitesse à laquelle l’écosystème les renouvèle. Il nous faudrait donc l’équivalent de 1,7 planète Terre pour subvenir aux besoins de l’humanité. Il aura ainsi fallu 212 jours, un record, pour consommer ces ressources. A titre de comparaison, en 1971, les ressources naturellement renouvelables étaient épuisées le 27 décembre.
Le « jour du dépassement » est calculé en utilisant un indice cumulant toutes les demandes des êtres humains en arbres, en eau, en sols fertiles et en poissons pour nous alimenter, nous loger et nous déplacer ainsi que nos émissions de dioxyde de carbone que les forêts et les océans ne peuvent plus absorber.
D’après l’étude du Global Footprint Network (GFN), cette dette écologique grandissante pourrait avoir de graves conséquences. « Les incendies font rage dans l’ouest des Etats-Unis. De l’autre côté du monde les habitants du Cap ont du diviser par deux leur consommation d’eau depuis 2015 » a déclaré Mathis Wackernagel, PDF de GFN.
Tout n’est pas perdu cependant et GFN suggère des changements structurels politiques et invidivuels pour repousser la date fatidique du « jour du dépassement« . Pour en savoir plus, consulter le communiqué de GFN.