Des responsables du gouvernement japonais ont déclaré mercredi aux diplomates qu’ils étudiaient encore plusieurs options pour gérer l’eau contaminée à la centrale nucléaire de Fukushima opérée par Tokyo Electric Power (TEPCO), qui avait été dévastée par le séisme et le tsunami de mars 2011. La communauté internationale s’inquiète en effet que cette eau contaminée soit rejetée dans l’océan.
Une quantité considérable d’eau contaminée -plus d’un million de tonnes- s’accumule à la centrale, alors que Tepco tente de refroidir les cœurs des réacteurs nucléaires en versant de l’eau sur les infrastructures en question. Tepco a déclaré qu’il n’y aurait plus assez d’espace de stockage d’ici mi-2022.
La conférence à destination des représentants des ambassades étrangères à Tokyo a fait suite à une réunion au mois d’août d’un groupe d’experts du gouvernement qui cherchaient des manières de résoudre ce problème de l’eau contaminée. La décision finale du gouvernement sera prise en se basant sur un rapport rédigé par ce groupe d’experts.
Interrogés par l’un des responsables d’ambassades concernant la date à laquelle serait prise cette décision, les responsables japonais ont déclaré qu’aucune échéance n’avait encore été fixée, d’après une conférence de presse qui a eu lieu après l’évènement.
La conférence pour les diplomates a réuni 27 représentants d’ambassades de 22 pays et régions différents, y compris la Corée du Sud et les États-Unis.
« En visant la transparence, le Japon continuera à fournir à la communauté internationale les informations concernant la situation à Fukushima » a déclaré aux diplomates Koichiro Matsumoto, le directeur de la coopération internationale pour le Ministère des Affaires Étrangères du Japon.
Cette conférence a eu lieu après que la Corée du Sud, aux prises avec des conflits commerciaux et territoriaux avec le Japon, ait convoqué le mois dernier un responsable de l’ambassade japonaise à Séoul, pour l’interroger sur la position du Japon dans la gestion de l’eau contaminée à Fukushima.
Un responsable du Ministère des Affaires Etrangères au Japon a déclaré aux journalistes que des conférences pour les diplomates sur le sujet avaient déjà eu lieu une centaine de fois depuis la catastrophe de mars 2011.