Les émissions de dioxyde de carbone en France ont chuté de 4,2% en 2018 par rapport à l’année 2017, notamment grâce à une diminution de ses émissions dans le secteur des transports, à un hiver doux et à un approvisionnement abondant en énergie nucléaire qui a réduit l’utilisation de l’énergie thermique.
Les émissions ont été estimées à 445 millions de tonnes de CO2, d’après ce qu’a déclaré le ministre de l’environnement français. C’est la première chute des émissions après deux années consécutives d’augmentation.
La tendance à la baisse est notamment la conséquence d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports pour la première fois depuis 2013, malgré la croissance économique, d’après ce qu’a déclaré le ministère.
La baisse des émissions a été favorisée par plusieurs facteurs cycliques, y compris un hiver doux qui a réduit la demande en chauffage.
La France, tout comme d’autres pays européens, vise à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et a introduit une législation pour aider à atteindre cet objectif.
« Si beaucoup reste encore à faire, cette excellente nouvelle montre que notre action produit des premiers résultats. Elle confirme également que notre engagement pour une politique forte et ambitieuse en matière de lutte contre le changement climatique n’est pas vain, et que nous pourrons gagner la bataille du climat en sonnant ici et maintenant la mobilisation générale : toute la société doit entrer dans la guerre à l’effet de serre » a déclaré François de Rugy dans un communiqué officiel.
Le communiqué rappelle : « les émissions de gaz à effet de serre de la France ont baissé de 16 % par rapport à 1990, tandis que notre population a augmenté de 15 % et notre PIB de près de 49 %« .