Incendies ravageurs de la Californie à la Suède, inondations au Laos, séisme en Indonésie… les exemples de catastrophes majeures ne manquent pas ces derniers temps et semblent être de plus en plus fréquents avec l’évolution du climat. Si certaines sont inévitables, la gestion de la plupart de ces catastrophes peut être mieux préparée et améliorée, grâce à de nombreux dispositifs. Deux satellites français, Spot et Péliades, sont au cœur de l’un de ces dispositifs, qui a encore fait ses preuves lors du séisme de Lombok en Indonésie le 5 août, ou encore lors des feux de forêts mortels en Grèce en juillet dernier.
En effet comme le rappelle le Centre National d’Études Spatiales (CNES) dans un communiqué, il existe depuis novembre 2000 une Charte « Espace et catastrophes majeures », collaboration unique entre le CNES et l’ESA (Agence Spatiale Européenne) , qui « combine et coordonne les ressources et l’expertise de nombreuses agences spatiales en matière d’observation de la Terre […] et permet de reprogrammer jusqu’à 25 satellites, afin d’orienter leurs observations vers les zones sinistrées pour collecter les données critiques. Celles-ci sont ensuite utilisées par les organismes de protection civile et d’aide humanitaire pour gérer l’organisation des secours« .
Depuis son lancement, la Charte a été déclenchée des centaines de fois et ce dans le monde entier pour répondre à tout type de catastrophe : inondations, submersion de zones littorales, tempêtes, séismes, incendies, glissements de terrain, etc. Les satellites Spot et Pléiades participent à cette Charte en fournissant notamment des images et des cartes identifiant les zones sinistrées avec une grande précision et jouent donc un rôle essentiel dans la planification et l’organisation de la réponse d’urgence.
Pour en savoir plus sur la Charte : https://disasterscharter.org/web/guest/home