L’année 2019, deuxième année la plus chaude

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L’année 2019 a été la deuxième année la plus chaude au niveau mondial depuis le début des archives météorologiques, et la Planète devrait se préparer à subir davantage de phénomènes climatiques extrêmes comme les feux de bush qui ravagent l’Australie actuellement, d’après ce qu’a indiqué l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) mercredi.

L’OMM a combiné plusieurs bases de données, y compris deux de la NASA et du Met Office britannique.

Les résultats de l’organisation montrent que les températures mondiales moyennes en 2019 étaient 1,1°C plus élevées que les niveaux préindustriels, s’approchant de plus en plus d’un plafond au-delà duquel des changements majeurs pour la vie sur Terre sont attendus.

« Malheureusement, nous nous attendons à davantage de phénomènes climatiques extrêmes en 2020 et dans les décennies à venir, alimentés par des niveaux records de gaz à effet de serre dans l’atmosphère » a déclaré le Secrétaire Général de l’OMM Petteri Taalas.

L’Australie a enregistré son année la plus chaude et la plus sèche – précurseur des feux de bush qui font rage en ce moment dans le pays.

De nombreux scientifiques pensent que le changement climatique a sans doute contribué aux phénomènes extrêmes enregistrés en 2019 comme la canicule en Europe, l’ouragan qui a tué 50 personnes aux Bahamas en Septembre ainsi que les incendies qui ont dévasté la Californie et l’Australie.

Les gouvernements du monde entier se sont mis d’accord lors de l’Accord de Paris en 2015 pour limiter les émissions de carburants fossiles afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport au niveau préindustriel – seuil au-delà duquel le réchauffement climatique pourrait être tellement important qu’il fera disparaître les récifs coralliens et une grande partie de la mer de glace Arctique.

Cependant, l’OMM avait probablement déclaré qu’une augmentation bien plus importante des températures -de 3,5°C- était attendue si rien n’était fait pour faire cesser l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre – qui ont atteint un nouveau record en 2018.

Les États-Unis – principal émetteur de gaz à effet de serre au monde et principal producteur de pétrole et de gaz – ont lancé une procédure pour se retirer de l’Accord de Paris l’an dernier. Le président américain Donald Trump avait exprimé ses doutes quant à la véracité du changement climatique.

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