Un premier petit pas en avant pour les opposants au compteur Linky ? Cette semaine, le tribunal de grande instance de Tours a statué pour le retrait de 13 compteurs Linky pour « raisons médicales » dans une affaire qui concernait en réalité 121 plaintes.
En juin dernier, 121 demandes de retrait de compteur Linky avaient été déposées au tribunal par des habitants de la région Centre-Val-de-Loire. Seules 13 demandes ont donc abattu mais cela reste une victoire pour les « anti-Linky ».
Ces nouveaux compteurs d’Enedis sont « connectés » et permettent au groupe de relever la consommation d’électricité à distance et en direct. Depuis leur lancement, ils font l’objet d’une vive polémique, notamment à cause de leur caractère obligatoire et des incertitudes concernant leur impact sur la santé.
De nombreux recours ont été déposés auprès de tribunaux depuis leur lancement en 2015 mais aucune n’avait à ce jour abouti à part pour quelques personnes dites « électrosensibles ».
Les 13 plaignants dont la demande avait abouti avaient fourni des certificats médicaux décrivant essentiellement des maux de tête répétés depuis l’installation de leur compteur Linky. Le tribunal a également jugé que les « difficultés de sommeil » et « l’état de fatigue chronique » d’un enfant de 7 ans « pouvaient être en rapport avec le compteur Linky« .
Enedis a d’ors et déjà déclaré vouloir faire appel de cette décision et reste « convaincu de l’innocuité des compteurs« .
Pour permettre à Enedis de mesurer la consommation de ses usagers en temps réel, le boîtier est doté d’un « courant porteur en ligne » (CPL), dont les effets sont encore méconnus sur la santé.